Mas de Daumas Gassac et Moulin de Gassac sont les deux domaines sur lesquels nous avons l’honneur de veiller de génération en génération. Ils se caractérisent tous deux par des productions d’une authenticité rare, fruit d’une culture familiale refusant les compromis.

Le Mas de Daumas Gassac est un terroir exceptionnel, parfaitement drainé, riche en oxydes minéraux (fer, cuivre, or, etc) et pauvre en humus et matières végétales dont le vignoble en rouge est constitué, pour l’essentiel, par un Cabernet Sauvignon non cloné (tel qu’il régnait en Médoc avant 1914) auquel se fondent, à hauteur de 20 %, Cabernet franc, Malbec, Merlot, Tannat, Petit Verdot, Carmenere, Syrah, Pinot noir ainsi que dix variétés anciennes et rares, collectées par nos ancêtres au cours de leurs périples dans le bordelais et le Lot-et-Garonne.

Comme le rouge, les cépages de blanc proviennent de vielles collections non clonées. Quatre variétés constituent pour 90 % l’essentiel du blanc : Viognier, Chardonnay, Petit Manseng et Chenin. Les 10 % restants provenant de quatorze cépages rares et glorieux comme le Neherleschol, cépage Israélien présent sur le plateau du Golan, qui a donné le vin du miracle des Noces de Cana.

La Sélection Moulin de Gassac, quant à elle, est issue des plus belles parcelles d’un terroir unique en Languedoc. Véritable amphithéâtre de vignes tourné vers la mer Méditerranée et le port de Sète, les coteaux de Villeveyrac sont à l’origine de vins rouges savoureux, à l’accent méditerranéen.

Historique:

Depuis près de 5 décennies, la famille Guibert veille avec respect et bienveillance sur le vignoble.
Une histoire qui a commencé avec Véronique et Aimé, les patriarches, et qui se poursuit aujourd’hui avec la seconde génération aux commandes. En attendant la prochaine…
En 1971, Véronique Guibert de la Vaissière, ethnologue et spécialiste de l’Irlande, et son mari Aimé, mégissier et gantier à Millau, tombent sous le charme dans l’arrière-pays de l’Hérault, d’un vieux mas abandonné dans la vallée du Gassac, près de l’ancienne abbaye d’Aniane.
En 1972, sur les recommandations de leur ami aveyronnais le Professeur Henri Enjalbert, géologue spécialiste de la relation entre sol et raisin, ils plantent 17 000 greffons de Cabernet-Sauvignon non clonés, issus de grandes propriétés bordelaises. Un chai sous-terrain est construit à l’emplacement de l’ancien moulin gallo-romain attenant au mas, sur les sources d’eau froide provenant de la rivière Gassac.
En 1978, l’oenologue Emile Peynaud, conseiller des Châteaux Margaux, Haut- Brion, la Mission Haut-Brion et La Lagune, suit à distance et conseille la première vinification.
Embouteillé en 1980 sous la dénomination « vin de table », ce premier millésime 1978 est composé à 80 % de Cabernet-Sauvignon, et pour 20 % de Malbec, Merlot, Syrah, Cabernet franc, Pinot et Tannat. Inconnu à l’époque, la moitié des 17 866 bouteilles produites est proposée à la famille, aux amis, et à quelques restaurateurs. C’est l’acte de naissance du système de vente en Primeur, toujours pratiqué aujourd’hui.
Le millésime 1982 marque la première reconnaissance médiatique des vins rouge du Mas de Daumas Gassac, présentés par le magazine Gault&Millau comme « un Château Lafite Languedocien ».
En 1986, le Mas de Daumas Gassac blanc voit le jour, création unique d’un vin d’une grande complexité aromatique. Ce grand vin, pensé sur la préservation du fruit, fait la part belle aux cépages Viognier, Chardonnay, Petit Manseng et Chenin blanc, auxquels vient se fondre une quinzaine d’autres cépages de la vieille Europe tels l’israélien Neherleschol, le libanais Khodorni ou l’arménien Tchila.
En 1990, la naissance du rosé Frizant vient compléter la famille des vins du domaine, au nombre de trois (un rouge, un blanc, un rosé) encore aujourd’hui.
En 1991, les cuvées Guilhem et Figaro voient le jour et inaugurent la sélection des vins Moulin de Gassac qui représente aujourd’hui 2,2 millions de bouteilles.
Depuis 2000, quatre des cinq fils de Véronique et Aimé Guibert, Samuel, Gaël, Roman et Basile Guibert, travaillent sur la propriété. Depuis 2009, cette fratrie soudée a pris les rênes du domaine.
En mai 2016, le père fondateur Aimé Guibert tirait sa révérence.
Pas ses vins. Retour sur une histoire commencée en 1971 dans la vallée du Gassac, près d’Aniane.

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